Cliquez ici pour lire mon article, “L’Antifa outre-Atlantique“, dans Mediapart. Cet article s’inscrit dans les activités du Radical Education Department (RED).
Extrait: Les luttes s’intensifient outre-Atlantique. Des fascistes, des nazis et des militants racistes ont lancé l’assaut depuis l’investiture d’un richissime homme d’affaires jupitérien, raciste et misogyne, dont la candidature fut soutenue par des nationalistes blancs et l’ancien chef national du KKK, David Duke. Ils organisent de grandes manifestations, promeuvent leurs porte-paroles sur des campus universitaires et dans les médias, s’attaquent brutalement à des manifestants antifascistes (dont Heather Heyer, tuée à Charlottesville), et se battent bec et ongles pour légitimer un discours et des pratiques qui rappellent à bien des égards ceux de l’entre-deux-guerres en Europe, et ceux de la grande époque du lynchage aux États-Unis.
Ci-contre se dresse une masse anonyme qui n’accepte pas l’idée selon laquelle le nazisme, le fascisme et la suprématie blanche seraient autant d’opinions à respecter parmi d’autres. Sans porte-parole, et souvent habillé en noir et masqué pour résister à la surveillance outrancière de l’État, l’Antifa – une abréviation de l’antifascisme – refuse d’être tolérant de ceux et celles qui souhaitent décimer une grande partie de la population, ou qui prétendent que l’on devrait avoir le « droit » de promouvoir de telles idées. Il s’organise de façon autonome pour faire ce que l’État-entreprise et ses médias de masse ne feront pas : prendre une position ferme et nette contre le virage fasciste du capitalisme néolibéral […la suite].